Une rameling sur le coin de ta figure
… ou parfois « sur ton plasture » !
Cette variante-ci sonne très bien, mais est d’origine difficile à déterminer.
En néerlandais, « plastuur » signifierait « équipement de piscine », tandis qu’en roumain, « plasture » voudrait dire « bandage, pansement ».
L’utilisation de ce terme ici nécessiterait bien une explication supplémentaire… que les filles, malgré l’usage abusif du « net magique » sont incapables de donner !
Serait-ce du bruxellois ? Ce n’est référencé nulle part…
Le sens serait autre que celui donné par Google traduction ? Curieuses de le savoir…
Cela s’écrirait-il autrement ? Mais comment… ?
Ce mot viendrait-il de « postérieur » ? Mais d’où viendrait alors cette déformation ?
Quoi qu’il en soit, la rameling, elle, est plus aisée à comprendre…
Écrite parfois « rammeling » ou « ramelink », elle désigne la « raclée », la bonne grosse gifle que l’on assène à autrui !
« Flanquer une rameling », voilà une expression de parents…
Ou de sportifs ! Eh oui, Justine qui met une bonne rameling à Vénus, ou les Diables aux USA… Les journalistes sportifs n’hésitent pas à utiliser ce belgicisme lorsqu’il s’agit de commenter des victoires bien belges !
« Ça, c’est une déclaration de guerre. Après ça, il ne sait pas d’autre chemin que de s’en aller vaincu en broebelant dans sa cravate ou de te flanquer une rameling que tes yeux sortent de ta tête et que ta culotte tombe par terre. »
Extrait de « Histoire du Belge, du début à la fin »
(S. Baurins, A. Clette, J-C. Salémi, W. Wolsztajn, éd. Luc Pire)